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> Switch, un film de F. Schoendoerffer d'après
un scénario de J.-C. Grangé sort
en salles le 6 juillet.
> Le Passager, son nouveau roman, paraîtra
le 1er septembre.
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Pour
l'instant, seul le personnage central du roman, Louis Antioche,
est étudié sur cette page mais d'autres portraits
viendront sans doute compléter cette section prochainement.
Louis Antioche
Description physique
Le roman étant écrit à la première
personne selon le point de vue de Louis, peu d'informations
concernant sa description nous sont fournies de prime abord.
Durant les premiers chapitres, Louis se décrit simplement
comme « un jeune homme correct sous tous
rapports » (p16). Il faut attendre de le
voir commencer son enquête pour en apprendre un peu
plus sur son physique. Il se présente alors au lecteur
en ces termes : « Physiquement, j'ai toujours
éprouvé des difficultés à me décrire.
Mon visage est un mélange. D'un côté,
une certaine finesse : des traits ciselés par
des rides précoces, des pommettes aiguës, un front
haut. De l'autre, des paupières basses, un menton lourd,
un nez de rocaille. Mon corps présente la même
ambivalence. En dépit de ma grande taille et d'une
certaine élégance, mon corps est trapu et musculeux. »
(p45)
Du coup, Louis avoue apporter « un soin tout
particulier à [son] habillement »
(p45). Il se plaît à porter des pantalons de
toiles, des chemises noires (estampillées d'une tête
de mort) (p23), mais aussi des « vestes aux
coupes recherchées » et des « pantalons
aux plis impeccables » (p45). Comme le résume
Rickiel, l'officier d'Interpol, lors de leur rencontre, Louis
arbore des « allures de dandy délicat »
(p331).
Autre caractéristique physique de notre héros
: ses mains. Brûlées au cours de l'incendie dans
lequel ont péri ses parents et son frère, elles
suscitent beaucoup de questions de la part des personnes que
Louis rencontre. Le jeune homme a pris l'habitude de mentir
pour expliquer ce qui est arrivé à ses « doigts,
difformes depuis tant d'années, dont la peau est ramifiée
en minuscules cicatrices » (p37).
Son passé
Louis s'étend longuement sur son enfance lorsqu'il
raconte ce qu'il lui est arrivé à Sarah, p134.
Louis Antioche est né en Afrique (Niger ou Mali). Son
père, médecin, s'installe avec sa famille en
Centrafrique à partir de 1963, où Louis grandit
avec son frère aîné. Le 31 décembre
1965, lors du coup d'état de Bokassa, la maison de
Louis est détruite dans un incident, au cours duquel
périssent ses parents et son frère.
Nelly et Georges Braesler veillent alors sur lui, « à
distance », sans « le moindre
geste de tendresse » (p44). Toutefois, ils
lui permettent par leurs dons de mener une existence aisée.
Louis mène depuis cette époque une existence
solitaire, et se plonge dans ses études pendant près
de dix ans (p44), obtenant alors un doctorat d'histoire, « résultat
de huit années d'efforts » (p16).
Éléments psychologiques
Louis lui-même avoue mener une « existence
parfaitement solitaire » (p44), et son enquête
en est la parfaite illustration (« J'étais
devenu un Voyageur Anonyme, sans attache », p179).
Présenté comme solitaire dans les premières
pages du roman, il terminera son aventure seul également,
et ne gardera semble-t-il aucune relation avec Djuric, Sarah,
ou aucun autre personnage du livre. Rickiel, le flic d'Interpol,
remarquera d'ailleurs : « Vous êtes
seul, Antioche. Et c'est votre force » (p342)
Le début du roman nous présente également
un personnage « écuré à
jamais de toute préoccupation intellectuelle ».
Après une dizaine d'années d'études abrutissantes,
Louis a alors envie de partir à l'aventure, de « découvrir
l'inconnu » (p86). Dès les premiers
jours, il comprend que ce voyage va le transformer. A peine
arrivé à Bratislava, il reconnaît : « je
savourais la distance qui me séparait soudain de ma
vie ancienne » (p44)
Enfin, Jean-Christophe Grangé nous présente
Louis comme quelqu'un de particulièrement déterminé.
Une fois plongé dans son enquête, le jeune homme
est prêt à tout pour découvrir la vérité,
se sachant « récompensé chaque
jour par la vérité qu'il découvrait »
(p179) . Rickiel reconnaît ainsi : « Vous
ne manquez ni de ténacité, ni de courage »
(p333).
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