Résumé chronologique des faits retracés
dans Les Rivières Pourpres (le film)

Attention, le résumé suivant révèle l'intrigue du film Les Rivières Pourpres. Si vous n'avez pas encore vu le film ou lu le roman de Jean-Christophe Grangé, il est fortement déconseillé de poursuivre la lecture...

Note : Ce résumé retrace les seuls faits évoqués dans le film. Certaines zones d'ombre subsistent donc (par exemple, qu'est devenu l'enfant échangé avec Judith ?) : toutes les réponses se trouvent dans le roman. D'autre part, il faut noter que l'intrigue du film diffère en plusieurs points de celle présentée dans le livre...

Sertys, Caillois et Chernezé, trois membres de l'université de Guernon, élaborent dans les années 70 un complot pour mettre en pratique leurs thèses eugénistes : ils substituent aux enfants des professeurs de l'université des enfants des montagnards. Dans cette vallée refermée sur elle-même, où les professeurs se marient entre eux par tradition, ils imaginent que l'inversion des bébés à la maternité permettrait d'apporter du sang neuf parmi le clan des membres de l'Université (1), mais aussi d'associer les capacités intellectuelles des professeurs aux aptitudes physiques des montagnards, pour créer des êtres parfaits (2).

Leur plan machiavélique se passe bien, jusqu'au jour où un couple de montagnards, les Hérault, donnent naissance à deux jumelles, Judith et Fanny. Sertys n'échange alors qu'un seul des deux enfants (3). Quand la mère découvre, quelques années plus tard, une petite fille ressemblant incroyablement à son enfant, elle comprend toute l'ampleur de la machination. Poursuivie par Caillois et Sertys, elle fuit à Sarzac avec Judith, mais elle est repérée (4). Pour se débarrasser de ses poursuivants, elle fait croire à la mort de Judith en simulant un accident sur l'autoroute. Le doigt de Judith, qu'elle a coupé et laissé sur les lieux de l'accident, prouvera à Caillois et Sertys que l'enfant est bien mort (5). La mère se retire alors dans un couvent et la petite Judith rejoint Guernon et grandit avec sa soeur jumelle.

Quelques années plus tard, Judith et Fanny découvrent à leur tour le complot des « Rivières Pourpres ». Caillois et Sertys sont morts depuis plusieurs années, mais leurs fils sont membres de l'université. Elles tuent Rémy Caillois pour se venger. Philippe Sertys, paniqué, repense au complot organisé par son père et roule de nuit jusqu'à Sarzac, pour s'assurer que Judith est bien morte. Dans le tombeau de l'enfant, il ne retrouve aucun corps. Il entre de force dans l'école primaire, pour voir si une petite Hérault aurait pu suivre sa scolarité dans l'école et emporte des documents compromettants. Judith et Fanny torturent et tuent finalement le fils Sertys et le vieux Chernezé, avant que n'interviennent Niémans et Kerkerian, qui découvrent petit à petit le complot, malgré les menaces de la direction de l'Université, au courant de la machination.

Les flics retrouvent enfin la trace de Judith et Fanny au sommet du glacier qui surplombe la vallée, et interviennent avant qu'elles ne puissent déclencher l'avalanche qui raserait l'université dont elles veulent se venger.

Rivières Pourpres — Site perso sur Jean-Christophe Grangé
http://rivieres.pourpres.free.fr


Les images et répliques suivantes, proposées uniquement à titre d'illustration, sont extraites du film Les Rivières Pourpres, de Mathieu Kassovitz (© 2000 LEGENDE ENTREPRISES - GAUMONT)

(1) « Ça fait des années que les professeurs se marient entre eux. Le sang est affaibli, épuisé, les affections génétiques se multiplient : c'est la rançon de l'élitisme. [...] Depuis deux générations, les choses ont commencé à s'inverser : les maladies se sont transmises aux enfants des montagnards. » (Dr. Chernezé)

(2) « Caillois explique comment on pourrait créer l'Homme parfait aujourd'hui : en alliant des enfants vigoureux et des enfants d'intellectuels. En les sélectionnant et en les mariant.» (Un policier, parlant de la thèse de Caillois)
« Comme dans cette fac : des esprits sains dans des corps sains. » (Pierre Niémans)

(3) « Des jumelles... Ils ont échangé des jumelles ! » (Max Kerkerian)
« Une seule ! C'est pour ça que son visage menaçait leur secret. » (Pierre Niémans)

(4) « Les diables nous ont attaquées, nous ont poursuivies. J'ai voulu m'échapper, disparaître avec mon enfant. Il nous ont retrouvées... » (Soeur Andrée)

(5) « Maman avait tout prévu ! » (Judith Hérault)