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> Switch, un film de F. Schoendoerffer d'après
un scénario de J.-C. Grangé sort
en salles le 6 juillet.
> Le Passager, son nouveau roman, paraîtra
le 1er septembre.
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Fiche technique
Sortie
le 27 septembre 2000 sur les écrans de cinéma français
Sortie le 25 avril 2001 en VHS et DVD*
Production : Alain Goldman pour la Gaumont
Réalisateur : Mathieu Kassovitz
Adaptation et dialogues : Jean-Christophe Grangé
et Mathieu Kassovitz, d'après le roman de Jean-Christophe
Grangé, paru aux Éditions Albin Michel
Image : Thierry Arbogast
Son : Vincent Tulli
Musique : Bruno Coulais
Décors : Thierry Flamand
Montage : Maryline Monthieux
Durée : 102 minutes
Interprétation
:
Jean Reno (Pierre Niémans)
Vincent Cassel (Max Kerkerian)
Nadia Farès (Fanny Ferreira)
Jean-Pierre Cassel (Dr Chernezé)
Karim Belkhadra (Cap. Dahmane)
Didier Flamand (le recteur)
Dominique Sanda (Sur Andrée)
Site internet :
www.rivieres-pourpres.com
* Le DVD du film Les Rivières Pourpres est disponible depuis
avril 2001. Outre le film, qui dispose sur ce support d'une image
d'une qualité impressionante (un contraste fabuleux, qui
rend cette version plus proche de ce que voulait Kassovitz que la
copie en salle), un second DVD propose de nombreux bonus dignes
d'intérêt (reportages avec la participation de Jean-Christophe
Grangé, making-of, ...). Un DVD indispensable pour tous ceux
qui ont aimé le film.

L'histoire de l'adaptation
Le producteur Alain Goldman découvre le livre de Jean-Christophe
Grangé dès sa parution, au printemps 98. Impressionné
par le dynamisme du roman, qui atteint la qualité des meilleurs
thrillers américains tout en conservant un cadre français,
Goldman contacte Albin Michel, comme beaucoup d'autres producteurs
à l'époque, et acquiert les droits du roman
pour très cher paraît-il...
Immédiatement contacté pour la réalisation,
Mathieu Kassovitz dévore le livre, et convient d'en signer
l'adaptation cinématographique conjointement avec Jean-Christophe
Grangé en s'appuyant sur le roman existant, « un
matériel de base extrêmement complet ».
Jean-Christophe Grangé compare alors l'adaptation des Rivières
pourpres à « un passage de relais, visant
à transformer le livre en film ».
Après une première version de scénario signée
Jean-Christophe Grangé, Kassovitz suggèrera la suppression
de certains passages, dans le but de simplifier l'histoire, tout
en conservant la majorité des scènes clés.
« Plus nous avancions et plus le projet appartenait
à Matthieu. Il y plaçait ses propres intentions et
écrivait lui-même », explique Jean-Christophe
Grangé, satisfait d'avoir travaillé dans « une
atmosphère de collaboration entre l'auteur et le réalisateur
très étroite ».
Dès septembre 99, le script est achevé, et le tournage
débute quelques mois plus tard. Au cours de ce tournage,
Kassovitz fut contraint de réécrire de nombreuses
scènes du film et d'apporter certaines modifications au script
initial ce qui, selon Jean-Christophe Grangé, « a
donné un côté très spontané, très
dynamique aux dialogues ».

Comparaison du film et du roman
Avant tout, au niveau de la structure générale de
l'intrigue, la trame de l'action reste tout à fait similaire
: on rebondit, comme dans le livre, de l'enquête de Pierre
Niémans (Jean Réno) à celle de Karim Abdouf,
rebaptisé Max Kerkerian (Vincent Cassel) dans le film. En
ce sens, le film est donc tout à fait fidèle au roman,
si ce n'est au niveau de la fin, qui mise davantage sur l'action.
Par ailleurs, l'enquête de Max / Karim se trouve grandement
simplifiée (la référence à Jude Itero
disparaît ainsi purement et simplement du film), et l'intrigue
est bouclée en une seule journée dans le film, alors
qu'elle s'étendait sur 3 ou 4 jours dans le livre.
Toutefois, les scènes d'explication sont bien moins présentes.
Mis à part une scène dans un café, où
Max et Niémans échangent les informations qu'ils possèdent
et commencent à comprendre la machination des Rivières
Pourpres, et un court dialogue dans la voiture (qui devait être
plus long au départ, mais qui a été raccourci
au montage), le spectateur doit faire l'effort de tout comprendre
lui-même. Alors que les chapitres 57 et 58 du livre permettaient
au lecteur de faire le point sur l'intrigue et d'en comprendre toutes
les subtilités, on lui demande ici de saisir tout seul toutes
les ramifications du complot. Les longues scènes d'explication
du livre avaient en effet l'inconvénient de ralentir l'action.
Comme l'explique Jean-Christophe Grangé lui-même, « une
fiction qui dure une heure trente doit être efficace, explicite,
dynamique ». Le choix de Kassovitz a donc été
de supprimer les scènes explicatives, pour maintenir le rythme
du film jusqu'à la fin. Mais peu de spectateurs n'ayant pas
lu le livre auparavant peuvent se vanter d'avoir compris le film
dès la première fois... Pourtant, comme se plait à
la répéter Kassovitz, « dans le film,
tout est dit ». Au delà des problèmes
de compréhension, la suppression de certaines scènes
qui existaient dans le roman peut aussi entraîner parfois
un problème de crédibilité. Par exemple, on
est en droit de se demander ce qui pousse Max à demander
à la directrice de l'école, dès leur première
rencontre, si la petite fille dont la tombe a été
profanée était élève dans l'école...
En ce qui concerne les personnages, peu de différences sont
à signaler. La psychologie et le passé des deux flics
sont certes moins détaillés, mais ces deux personnages
sont tels qu'on pouvait les imaginer. Jean-Christophe Grangé
a d'ailleurs plusieurs fois précisé que Réno
et Cassel étaient selon lui les deux acteurs qui correspondaient
le mieux aux personnages qu'il avait créés. Les différences
concernent davantage les personnages secondaires. Ainsi, la disparition
du personnage de Joisneau est à mentionner. Mathieu Kassovitz,
qui devait au départ interpréter lui-même ce
policier assassiné par Chernezé, a par la suite regretté
de l'avoir supprimé. Le personnage de Crozier, le supérieur
de Karim, a lui aussi disparu. Autre détail, plus important
au niveau de l'intrigue, le personnage de la mère de Judith
et Fanny a été couplé dans le film avec celui
de Sur Andrée. Notons au passage que l'hypothèse
selon laquelle Sur Andrée serait la mère de
Judith était évoquée par Karim dans le roman
(« La soeur et le petit garçon partageaient
peut-être un signe, une marque sur leur visage, qui révélait
un lien de parenté. La sur et le petit garçon
étaient peut-être mère et fils »,
p211).
L'intrigue du film expliquée
en détails
L'intrigue du film est particulièrement complexe et les
explications proposées à l'écran sont très
brèves... C'est pourquoi la page suivante vous fournit un
résumé chronologique des faits retracés dans
le film, qui devrait éclaircir les zones d'ombre qui pourraient
subsister après le visionnage du film.
Résumé
chronologique des faits retracés dans le film
Crédits photographiques :
Photographie, logo et affiche : © 2000 Légende Entreprises
- Gaumont
Affiche du film réalisée par Laurent Lufroy
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