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> Switch, un film de F. Schoendoerffer d'après
un scénario de J.-C. Grangé sort
en salles le 6 juillet.
> Le Passager, son nouveau roman, paraîtra
le 1er septembre.
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Vous trouvez sur cette page une étude détaillée
des deux principaux personnages du roman, les flics Pierre Niémans
et Karim Abdouf.
Pierre Niémans Karim
Abdouf
Pierre Niémans
Homme d'expérience, Niémans nous est présenté
dès le premier chapitre comme un flic acharné et extrêmement
violent. Avec cette introduction et en mettant son personnage en
situation, Jean-Christophe Grangé dresse donc très
rapidement le portrait physique et psychologique de son commissaire.
Description physique
Pierre Niémans est donc décrit sommairement dès
le premier chapitre. Le commissaire principal est présenté
comme un homme de « haute carrure »
(p33), avec « une coupe en brosse, luisante et
grise » (p22). Ce flic aux « traits
osseux, ridés » porte des petites « lunettes
cerclées de métal » (p22).
Eléments psychologiques
Si la rage et l'acharnement de Niémans nous sont présentées
dès les premières pages, il faut attendre plusieurs
chapitres avant de découvrir réellement toute la psychologie
du personnage.
A la page 120, Jean-Christophe Grangé nous présente
un flic psychologiquement instable. Ayant côtoyé depuis
son enfance la violence et la cruauté, Niémans recherche
le danger « pour mieux l'affronter, mieux le contrôler ».
Pourtant, depuis quelques temps, le commissaire ne parvient plus
à maîtriser cette rage intérieure, ce que le
combat avec le hooligan du premier chapitre démontre parfaitement.
Ceci explique qu'il voit régulièrement un psychologue
(p41).
De plus, Jean-Christophe Grangé insiste sur le fait que Niémans
« n'avait pas vaincu ses propres peurs ».
Sa phobie des chiens le conduit d'ailleurs à négliger
une piste dans son enquête, entraînant la mort du jeune
Joisneau.
Passé et carrière dans la police
Très rapidement, le jeune Pierre Niémans
éprouve le besoin de quitter ses parents enseignants
et d'assumer son indépendance. Après une scolarité
brillante, Niémans veut s'orienter vers l'armée.
Réformé, il intègre une école
de police, obtenant des résultats excellents (p39-40).
Il travaille alors successivement pour la BRI (Brigade de Recherche
et d'Intervention), le RAID, la BRB (Brigade de Répression
du Banditisme) (p25) puis l'OCRTEH (Office Central pour la Répression
de la Traite des Etres Humains), une instance supérieure
de la BRP (Brigade de Répression du Proxénétisme)
(p30)
Aujourd'hui, Pierre Niémans est considéré comme
« un policier hors-pair. Tenace, violent, vicieux. »
(p40). Karim Abdouf, excité à l'idée de travailler
avec le commissaire, le décrit plus tard comme « Un
homme de terrain, violent, colérique, acharné. Un
enquêteur brillant [
] finalement mis au placard à
cause de son caractère incontrôlable et de ses accès
de violence. » (p282)
Sa longue carrière dans la police lui a permis de fonder
ses propres théories sur le crime, résumées
durant l'enquête par Karim Abdouf (les miroirs, la structure
atomique) (p207).
Pierre Niémans utilise un MR 73 (p17).

Karim Abdouf
Beaucoup plus jeune que Pierre Niémans, issu d'un milieu
social totalement différent, Karim Abdouf partage cependant
avec le commissaire cette détermination et ces méthodes
parfois un peu brutales, qui lui permettront de venir au bout de
son enquête. En dépit de l'expérience du commissaire,
il semble que Karim avance bien plus vite que lui, et aille même
parfois jusqu'à le surpasser (N'est-ce pas lui qui découvre
la véritable signification de l'odeur de colle qui flotte
dans l'appartement des Caillois ?)
Description physique
Comme Niémans, Karim Abdouf est presque entièrement
décrit physiquement par Jean-Christophe Grangé dès
les premières pages où il apparaît. Agé
de 29 ans (p61), Karim Abdouf nous est donc présenté
comme un « jeune Beur d'un mètre quatre-vingt-cinq,
mince comme un cric, portant le bouc, des nattes de rasta et une
filée de boucles d'oreilles » (p65), et
l'auteur précise quelques pages plus tard que « Ses
nattes tombaient à l'oblique des deux côtés
de ses tempes, son visage étroit et sombre était aiguisé
par un bouc », ce qui explique qu'à plusieurs
reprises, il soit comparé à « un
Diable » (p73)
Le look du jeune flic est donc très particulier. Il porte
par exemple « sweat-shirt, jean, veste de jogging
à capuche, puis veste de cuir brune, modèle éboueur
des années cinquante » et arbore un « bonnet
tissé aux couleurs jamaïcaines » (p73).
Lors de la rencontre entre les deux flics, Niémans décrit
son collègue de la façon suivante : « Il
était aussi grand que lui, de type maghrébin, portait
de longues nattes de rasta, un bonnet coloré et un bouc de
Lucifer » (p261). Le commissaire principal est
d'abord méfiant vis-à-vis de ce « rasta
d'un mètre quatre-vingt-cinq, portant des dreadlocks, un
pistolet automatique non réglementaire »
(p264), avant de le considérer, quelques pages plus tard
seulement, comme « un allié. Et un allié
de choc » (p267)
Eléments psychologiques
Le principal trait de caractère du jeune flic semble être
son obstination. Sa détermination est impressionnante : Abdouf
ne renonce jamais, explore la moindre piste, s'obligeant sans cesse
à « Enfoncer chaque jalon, toujours »
(p228).
Karim Abdouf nous est également présenté comme
un personne très sensible, malgré des méthodes
somme toute assez brutales et expéditives. Au cours de son
enquête, Karim est à plusieurs reprises bouleversé
par l'histoire du petit Jude. Ainsi, lorsqu'il découvre la
façon dont l'enfant est mort, il se laisse submerger par
ses émotions : « Des larmes lui brûlèrent
les paupières, comme s'il venait d'apprendre la mort d'un
être cher. D'un être qu'il avait aimé, quelques
heures seulement, mais avec la fureur d'un torrent »
(p230). A la fin de cette enquête pour laquelle il s'est tant
impliqué, il repensera à « la petite
gosse qu'il avait aimée il le savait maintenant
plus que tout au monde, durant vingt-quatre heures. »
(p405)
Passé et carrière
Le passé de Karim Abdouf est détaillé sur une
dizaine de pages au cours du chapitre 7 (p62-72). Jean-Christophe
Grangé décrit ainsi une vingtaine d'années
du flic, en insistant sur différents éléments
clés de sa vie (sa vengeance sanglante une fois son diplôme
décroché par exemple).
De parents inconnus, ayant grandi seul à Nanterre, le jeune
Beur découvre vite la violence des cités. Petit délinquant,
Karim poursuit pourtant de brillantes études, et obtient
rapidement sa licence de droit, et choisit de s'engager dans la
police, pour continuer à fréquenter le même
environnement que celui dans lequel il avait grandi. Malgré
ses excellents résultats à l'école de police,
le jeune flic est finalement muté à Sarzac, dans le
Lot.
Karim Abdouf se décrit comme étant « un
flic sans expérience », avant d'ajouter
: « Je suis un voyou et j'avance en solitaire.
[
] Je cours pour mes propres couleurs, vous pigez ? »
(p215). Le flic n'hésite pas en effet à recourir à
des méthodes brutales et peu orthodoxes pour obtenir les
indications qu'il désire (la confrontation avec les skins
est un exemple très parlant). Il suit ses propres lois et
mène ses enquêtes à sa manière.
Karim Abdouf utilise un Glock 21 (p91).
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